Albert Emon vous répond

Avant le rendez-vous face au PSG, vous avez été nombreux à poser des questions à Albert Emon sur le «classico» français. Nous avons sélectionné quatre questions auxquelles il a répondu.

Allez-vous tenir un discours particulier à vos joueurs ?
Je pense que les joueurs sont conscients que ce match est à part. Mais il va falloir faire abstraction car c’est l’équipe qui sera la plus calme, la plus sereine qui va le mieux jouer. Et il est probable que celle qui jouera le mieux, l’emportera. C’est le message que je vais faire passer, notamment la semaine prochaine puisque c’est là que les internationaux vont rentrer. Il faudra aborder ce match avec beaucoup de confiance mais aussi de la lucidité et du caractère.
Pour un tel match, est-il plus facile de gérer le groupe pro de cette année, ou le groupe des "Minots" de l'année précédente ?
L’année dernière, cela s’était passé dans l’urgence, on n’avait pas vraiment le temps de se poser des questions. Là, c’est différent parce les deux clubs vivent des situations différentes. Chaque match a une pression ou une saveur particulière. Contre Paris, la saveur est particulière mais le match reste le même.
N'avez vous pas peur que le début de saison disons mitigé du Paris Saint Germain ne leur donne une motivation supplémentaire qui pourrait faire la différence ?
Nous avons 19 adversaires qui veulent tous nous battre. Les équipes qui sont en bas de tableau veulent se relancer grâce à nous et celles qui sont en haut veulent nous battre pour éliminer un concurrent. Nous avons 38 duels de qualité à réaliser.
La préparation est-elle perturbée lorsque onze internationaux sont absents ?
On le saura après mais depuis dimanche soir, on ne me parle que de ce match. On en aurait donc parlé pendant quinze jours. Je ne pense pas que les internationaux en discutent avec leurs coéquipiers de sélections nationales. Ils ne doivent pas en parler, nous non plus, on s’est d’ailleurs penché sur la vidéo du Mlada Boleslav. C’est peut-être mieux qu’ils ne soient pas là, comme cela, on se change un peu les idées pendant quinze jours mais il ne faudra pas jouer le match dans la tête avec de le faire. On aurait eu à préparer cette rencontre pendant 15 jours avec tout le groupe, je pense que cela aurait été terrible et très dur à vivre.