Evoquant un "match piège", Franck Ribéry, appelle les Marseillais à "ne pas s'enflammer" pour recevoir Le Mans, dimanche. Car, si l'OM a évité le début de saison catastrophique de l'an passé, le Tricolore sait que le championnat est encore long.
FRANCK RIBERY, comment abordez-vous cette rencontre face au Mans ?
F.R. : C'est une équipe qui a réalisé un bon début de Championnat et qui va venir ici pour jouer et obtenir un résultat. Ils possèdent de très bons joueurs qui ont fait un très bon début de championnat comme nous. C'est un match piège. Mais nous, on a l'avantage d'être à la maison, devant 60 000 personnes. Il y aura un stade plein. Il faudra continuer de produire du bon jeu pour espérer prendre cette troisième place pour la fin de saison. L'important sera de ne pas prendre de but.
Et de gagner ?
F.R. : Si on prend les trois points, ça va nous mettre en confiance pour aller à Paris et recevoir Bordeaux. La confiance va aussi permettre aux internationaux de partir tranquille, et de revenir en forme pour jouer contre le PSG.
Comment expliquez-vous cet excellent début de saison, contrairement à la saison dernière ?
F.R. : L'an dernier l'équipe avait pris un très mauvais départ, ce qui a compté en fin de saison. Cette année, c'est très bien de débuter le Championnat comme on l'a fait, mais il ne faut pas s'enflammer. La saison est encore très longue et nous sommes engagés sur de nombreux tableaux. Il y a beaucoup de matches mais nous avons un bon groupe et le coach fera tourner. C'est sûr qu'il y aura des moments plus difficiles que d'autres mais ça sera à nous à nous accrocher.
Que pensez-vous de la tactique mise en place par Albert Emon ?
F.R. : Jusqu'à maintenant, on a joué en 4-3-3 et ça a bien fonctionné. Le plus important c'est de ne pas prendre de but. Il faut être très costaud défensivement et on sait qu'on a les joueurs devant pour marquer des buts, on aura des occasions. La saison dernière, on a perdu beaucoup de points en début de saison, on a perdu beaucoup de points, mais là, on a la chance de bien débuter ce championnat. On sait que ça va être très important parce qu'il y a plusieurs équipes qui peuvent être dans les trois premières places.
Jeudi, vous avez évolué sous les yeux du sélectionneur Raymond Domenech. Sa présence influence-t-elle votre façon de jouer ?
F.R. : Je ne savais pas que Raymond Domenech était là, je l'ai appris à la fin du match. Moi, je continue à faire du travail, à être le même, à me battre sur le terrain. Ce qui est très important, c'est qu'on s'est qualifié. Il nous a porté bonheur. On espère qu'il reviendra nous voir au Vélodrome. A Marseille et en équipe de France, je ne joue pas au même poste, mais quoi qu'il arrive je fais le maximum et je prends du plaisir. Je suis à l'aise dans les deux équipes.